Au Japon, il existe de nombreuses écoles et différentes manières de pratiquer le shiatsu. Dans notre école, nous pratiquons un shiatsu traditionnel selon l’enseignement de Shizuko YAMAMOTO ( cf ses deux ouvrages traduits en français : Le shiatsu aux pieds nus et SHIATSU Santé et vitalité pour tous aux éditions Trédaniel). Ce shiatsu utilise les douze méridiens traditionnels de la médecine chinoise dont nous apprenons à percevoir l’énergie et à leur assurer une bonne circulation.
Nous pouvons diviser notre shiatsu en trois étapes :
Tout d’abord nous travaillons dans la matière du corps, par frottements, frappes, étirements et pressions des doigts, dans le but de détendre les tensions musculaires (au niveau du dos ou des épaules par exemple). Cela nous permet en même temps de repérer des zones plus ou moins sensibles, des endroits où l’énergie des méridiens ne circule pas correctement.
Ensuite nous effectuons un travail plus subtil en recherchant plus précisément les blocages énergétiques sur les méridiens à l’aide de nos doigts. Nous régulons l’énergie par de légères pressions ou pulsations afin de débloquer les méridiens douloureux et d’irriguer les méridiens en vide. La douleur, s’il n’y a pas d’atteintes physiologiques, correspond la plupart du temps à un blocage du méridien et le receveur a la nette perception avec le shiatsu que sa douleur se déplace jusqu’à s’évacuer dans le méridien suivant.
Nous allons voir au fur et à mesure de notre travail se dessiner le profil énergétique de notre receveur. Nous allons alors pouvoir atteindre et agir sur les causes réelles des problèmes ayant occasionné ces divers blocages énergétiques. Commencera alors un travail sur des méridiens plus en relation avec l’aspect psychologique et psychique. C’est ce travail sur plusieurs plans qui permet au shiatsu d’être reconnu comme particulièrement efficient dans, par exemple, les problèmes d’angoisses, d’instabilité d’humeur, de stress …